Everything will be alright

Devant le velux, de la buée. On entraperçoit au loin l'enseigne du fritkot s'illuminant chroniquement pris d'une fébrilité hyperkinétique. Se fondent ici et là des ombres oubliées avançant à l'aveuglette vers le béton froid d'une vie vide que l'on comble avec des pichets de bière où se mèlent les larmes et la sueur. Une aigreur douce-amère pétillant sur la langue ravivant de lointains souvenirs de volupté évanouie. Clope, volutes. Une histoire qui finit bien, comme toujours. Parce qu'on n'a pas le choix. Je courbe l'échine et me plie de mauvaise grâce aux aléas sur lesquels je n'ai aucune prise mais je reste révoltée.